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[Note : Les balais sont rangés par ordre de rapidité et de performance. Du moins bien au meilleur. Un Q est ajouté si le balai est bien pour le Quidditch.]

Elle entra dans la boutique aux couleurs vives, les joues un peu rosies par le froid qui règnait dehors. Le vendeur n'était pas derrière son comptoir. Elle observa les balais de loin, puis s'en approcha en les contemplant. Elle les trouvaient très beaux.

*Il me faut un bon balais, mais je ne sais pas lequel prendre...ce ne sera pas un balais de Quidditch, non...*

Son chaton, Baxter, sauta de son épaule et essaya de faire ses griffes sur les balais reluisants. Chelsea l'attrapa par la peau du cou et le remit sur son épaule.

- Baxter ! Il ne faut pas faire ça...sois sage ! Bon, où est ce boutiquier à présent....

Elle eut beau scruter toute la pièce, le marchand de balais n'était toujours pas arrivé. Elle se remit à regarder les balais en vente...

[La prochaine fois, ouvre un nouveau topic ^^' J'ai oublié de verrouiller, tant pis ^^]

Le gérant, derrière son comptoir, remarqua la jeune fille admirer les balais sans savoir lequel prendre et jugea bon de s'interposer.
- Quel balai désirez-vous, madame ? dit-il d'un ton affable en s'approchant. Le meilleur de toute notre gamme est l'Eclair de feu, d'ordre international, mais si vous en voulez un plus simple, je vous conseille le Brossdur 11, très confortable, très commode... et pourquoi pas...
Il commença à décrire tous ses meilleurs balais.

[oh, je suis désolée !]

Elle écoutait attentivement le marchand, et lui exposa ses besoins quand il eut terminé.

- Je voudrais un balais assez rapide, plutôt confortable, mais ça ne fait rien si il est un peu dur et...

Elle observa les étiquettes accrochées au balais.

- ...je ne voudrais pas d'un balais spécial Quidditch...En clair, je veux juste que le balais sois rapide, facile à manier et, peu m'importe le prix. Enfin, j'espère que ça n'ira pas trop loin quand même !

Elle rit et observa le boutiquier.

[Pas grave]

- Un Margotin 90 pourra vous satisfaire, fit le vendeur après un instant de réflexion.
Il s'avança vers une vitrine qui abritait un balai posé sur un coussinet vert et exhiba le Margotin 90 sous les yeux de Chelsea. Le manche, sur lequel était gravé sur le côté : "Margotin 90", était assez pâle, beige-gris, et semblait être très doux au toucher : la brosse était jaune paille et souple, ni en pointe ni hérissée.
- Sifflet d'Alarme intégré, Correcteur de Trajectoire, de 0 à 50 km/h d'accélération en cinq secondes,... C'est certainement le meilleur des balais de promenade.

Chelsea sembla réfléchir quelques instants, puis elle se décida.

- Parfait ! Je vous prend ce balais, il correspond bien à ce que je cherchais. Vendez-vous des paniers de transports pour balais ? Ce serai pour mon incroyable de chat...

Elle caressa le chaton noir qui était assis sur son épaule.

- Bien sûr, aquiesça le gérant.
Il reposa le Margotin 90 dans sa vitrine et s'avança au fond de la boutique, dans lequel étaient entreposées pêle-mêle des boîtes et des boîtes en carton longues et basses. Il en piocha une et tapota sa baguette sur le carton. Aussitôt, une cage grillée métallique aux très petits carreaux munie d'une poignée recouvrit la boîte. Sur le côté où il y avait la poignée, une longue porte soigneusement close qui recouvrait toute la surface autorisait l'accès à la boîte. Il se retourna vers Chelsea et lui confia le balai ainsi enveloppé.
- Et voilà, cela vous fera... neuf Gallions et dix Mornilles, s'il vous plaît.

Chelsea sortit de sous sa cape une petite bourse en peau de chèvre. Elle en sortit 12 gallions.

- Tenez, gardez tout, je peux bien ajouter cela, avec l'accueil que l'on m'a fait !

Elle sourit au vendeur.

- Merci pour tous vos conseils ! Si j'ai besoin d'aide à propos de mon balais, je saurais où m'adresser.

Elle prit son balais flambant neuf avec la petite cage de transport adaptée, et poussa la porte du magasin.

- Au revoir, cher monsieur !

- Mais je vous en prie, madame, c'est mon travail ! s'exclama le vendeur qui esquissait déjà un geste pour rembourser le surplus.
Malheureusement - enfin, malheureusement... -, Chelsea ouvrait déjà la porte d'entrée du magasin. Il hésita, les douze Gallions toujours restés au creux de sa main, puis lança faute de mieux :
- Bon, euh... et bien, au revoir, et mer...
Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase : la porte se refermait déjà derrière la jeune femme. Il compta et recompta ses Gallions avec l'impression d'être un voleur et de ne pas les mériter. *Je ne vais quand même pas courir dans la rue...* se dit-il. Il rangea machinalement l'argent dans son comptoir et se promit bien de se souvenir de cette générosité la prochaine fois que Chelsea irait dans le magasin.